Les risques courants [Généralités]
– La nécessaire maîtrise d’une sollicitation grandissante –

Les risques courants se caractérisent par une forte probabilité d’occurrence associée à une gravité faible en terme d’effets sur les personnes, les animaux, les biens et l’environnement. Basée sur une approche probabiliste, l’analyse des risques courants s’appuie sur l’extraction, le tri et l’exploitation de données statistiques correspondant aux 4 grandes familles de risques (secours à personne, secours routier, incendie, opérations diverses).

Les risques courants - Généralités

Les interventions durent plus longtemps et mobilisent plus de moyens

En moyenne, une intervention dure 1h27min. Sur la période 2015-2020, cette durée a augmenté de 5min30sec. Plusieurs facteurs peuvent être à l’origine de ce constat : transport de victimes de plus en plus fréquent vers des plateaux techniques hospitaliers éloignés, augmentation du temps d’attente dans les services d’urgences…

En moyenne, une intervention nécessite également davantage de moyens humains et matériels. Entre 2015 et 2020, le nombre de sorties d’engins par intervention a notamment progressé de 2% pour le secours à personne et 11% pour l’incendie. Les carences d’effectifs du centre territorialement compétent, nécessitant l’engagement complémentaire d’un moyen provenant d’un centre voisin, expliquent en partie cette observation.

Une augmentation de l’activité opérationnelle

L’évolution observée de l’activité opérationnelle est principalement due à la variation du nombre d’interventions pour «secours à personne». Le nombre d’opérations diverses liées aux phénomènes climatiques peut varier de manière significative selon les années. C’est ainsi qu’en 2018, le nombre de sollicitations a fortement augmenté à la suite des épisodes d’inondations  qui ont touché le département en mai et juin.

Une diminution de la part des interventions ne relevant pas des missions obligatoires

Depuis plusieurs années, la part des interventions ne relevant pas des missions obligatoires du Sdis ne cesse de décroître. Elle représentait 14% en 2011, contre 4,7% en 2019. Cette baisse s’explique par l’évolution des règles d’engagement des moyens du Sdis sur les interventions de destruction de nids d’hyménoptères et de carences de transport sanitaire privé (TSP).